Origine du Club
Les débuts du Domaine
Francis et Brigitte Schelstraete achètent le domaine de Bélézy au cours de l’hiver 1965. Ils s’y installent en 1966 en simples adhérents du Club du Soleil d’Avignon auxquels ces installations familiales sont ouvertes et notamment la première piscine qui existe toujours sous le nom de petite piscine. De là sont nés les premiers sanitaires dans les dépendances chevrières du Mas.
Le Club est modestement créé par Francis et Monique en avril 1969, pour permettre de rattacher à la FFN ceux qui fréquentent le Domaine. Sous la présidence de Pierre Millet, le Club change de structure, puis, avec ses présidents successifs, organise ses activités propres.
Le développement de Bélézy
Le Domaine, devenu terrain de camping, se devéloppe à vitesse foudroyante et quand Francis et Monique bâtissent en 1972 leur maison dans la garrigue, toutes les structures de Bélézy sont en place :
- la grande piscine construite en 1969 (700 m2) ;
- les terrains de Volley ball qui ont succédé aux vignes ;
- les plantations boisées qui isolent le bas du domaine de la route et celles qui reçoivent les terrains de jeux d’enfants ;
- Le passage sous le chemin de la Dayanne qui relie au domaine central les terrains de la garrigue et quelques parcelles de cerisiers ;
- le dortoir et les bâtiments qui sont actuellement ceux de l’épicerie ;
- les bungalows de bois, en cours de disparition, qui meublent la colline et naturellement les sanitaires de B2 qui permettent aux campeurs de s’installer dans la partie boisée au delà du passage souterrain.
Dès 1978, en bâtissant les Hauts de Bélézy, le cabinet immobilier COPAG intensifie cette mise en place. Ensuite, Pascal et Madelon n’ont cesse depuis lors de multiplier les installations d’accueil et d’en accroître le confort et l’agrément.
Parallèlement le Club se développe et n’a cesse de prendre une part de plus en plus active à la vie du Domaine.
Esprit du Club
Porteurs des valeurs naturistes, les membres de notre club se retrouvent régulièrement pour pratiquer leurs activités.
Le domaine de Bélézy nous accueille pour nous permettre de bénéficier de son site privilégié du mont Ventoux et de ses structures .
Le Club et le Domaine travaillent ensemble, en harmonie depuis 1970.
Notre association a pour vocation de :
- développer la convivialité, la culture, les loisirs, la communication ;
- militer pour le naturisme comme façon de vivre en accord avec la Fédération Française de Naturisme (FFN) ;
- partager des valeurs comme le respect des autres et de l’environnement ;
- vous informer avec le journal du Club, Li Poupeto Roustido, édité 4 fois par an.
Différentes activités, propres au club et aussi celles du domaine de Bélézy vous sont proposées.
Une équipe dynamique vous attend.
Pourquoi vivre nu ?
Tout simplement…
Parce que c’est bien plus agréable ! D’abord, on n’est gêné par aucun vêtement qui serre, pèse ou tire. On s’offre, libre, à tous les éléments naturels qui nous entourent : l’air, la lumière et le contact de l’eau lors d’un bain dans une piscine, une rivière ou un océan. À bien y réfléchir, le maillot ou short de bain sont des vêtements strictement inutiles, si ce n’est pour vous rappeler que vous appartenez à une société bien définie, tel le collier du chien qui lui rappelle qu’il appartient à son maître. De plus, au-delà du bien-être corporel procuré par la nudité, le naturiste brise le conditionnement nu/sexe que la société dite « moderne » nous impose. Un corps nu ne suggère rien d’autre que ce qu’il est. La pratique du nu quotidien pour toutes les activités de la vie est le principal apport du naturisme.
Vivre nu en société, avec des amis ou en famille, permet d’instaurer des relations humaines plus vraies, plus franches et plus directes.
Vivre nu en famille crée un climat de franchise et d’ouverture qui est pour les enfants la meilleure éducation, sans pudibonderie ni hypocrisie. La pudeur est un comportement social appris, parfois fort lentement, à force de remontrances et de réflexions injustifiées. L’interdit engendre la curiosité qui, elle-même peut entraîner le voyeurisme.
La maladie n’empêche pas la nudité et par conséquent d’être naturiste. Au contraire beaucoup de personnes atteintes d’affections graves se dirigent vers nous. Les femmes opérées du sein, des paralysés, de jeunes gens souffrants de maladies génétiques et bien d’autres pathologies lourdes. Alors pourquoi croyez-vous qu’ils viennent séjourner dans les centres naturistes? Ici pas de regards malsains, pas de pitié ni complaisance hypocrite. Ils veulent simplement être reconnus et acceptés pour ce qu’ils sont. Vivre au beau milieu de gens nus est un réel plaisir, ajouté d’un sentiment d’égalité. Car malgré nos apparences de bonne santé physique nous portons aussi nos traumatismes, nos imperfections corporelles que seul le naturisme peut niveler. La nudité est un marqueur social. Non pas dans la prétention ou le paraître mais dans l’humilité et la simplicité.
Quelle que soit ta couleur, ton aspect ou encore ton handicap, ta place est parmi nous. Ce coté du naturisme, beaucoup l’oublient, pourtant c’est le quotidien et l’état d’esprit d’un naturiste digne de ce nom.
Parlons-en… Mais choisissons !
Vous avez tous bien perçu qu’il était presque plus facile de vivre son naturisme que d’en parler autour de soi. Souvent l’intolérance est telle, que l’on arriverait presque à se culpabiliser d’avoir une vie saine loin de tous ces pollueurs de corps et d’esprits.
Il est certain aussi que chacun doit aborder le naturisme à son rythme tout en tenant compte de beaucoup d’éléments extérieurs souvent hostiles à tous ce qui touche à la nudité. L’amalgame est bien trop facile pour les ignorants. Donc n’allons pas provoquer ces personnes. De toute façon elles ne comprendraient rien et vous porteraient tort.
Voilà donc tout l’intérêt de participer à des discussions entre naturistes ou futurs ayant chacun une expérience différente, une vie sociale différente mais ayant tous en commun le même mode de vie et le même désir de s’évader d’une société devenue trop pesante et intolérante.
« Si tu te sens seul…….parles en à celui ou celle qui aura choisi de t’écouter »
Selon la définition adoptée par le XIVe Congrès international de la Fédération Française de naturisme (INF-FNI, Agde, 1974), le naturisme est :
« une manière de vivre en harmonie avec la nature caractérisée par la pratique de la nudité en commun, ayant pour but de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et de l’environnement. »
En effet, la nudité collective, dans un cadre familial et sain, où toutes les générations se côtoient, est synonyme de liberté et de plaisir pour les naturistes, qui cherchent à vivre au calme, immergés dans une nature préservée.
Toutefois, cette nudité (nudisme) n’est qu’une des composantes du naturisme : la dimension sociale, de respect d’autrui, de tolérance et de convivialité sont très importants.
Histoire de Bélézy
Quelques mots sur l’histoire de Bélézy
On ne peut pas passer son silence l’étymologie du nom de Bélézy. Sur le piédestal de la statue de la Vierge à côte du mas, on peut lire Bellezi qui vient de l’Italien « bellissimo ». Pas besoin de traduire !
La région entretenait au XVe siècle des liens étroits avec l’Italie. Déjà les italiens étaient tombés sous le charme de Bélézy !
Monsieur le Marquis !
Plusieurs propriétaires sont recensés depuis le XVIIe siècle. Certains furent des notables et même anoblis, c’est le cas d’un certain Sieur Thomas, nommé marquis et premier d’une célèbre lignée. L’histoire sanglante de La Révolution Française à Bédoin nous laisse une « drôle » d’histoire. La femme et la fille de Joseph François Guillaume Thomas, 3e marquis du nom, hélas décédé à l’époque des faits, sont accusées de « corrompre la Révolution » et figurent sur la liste des victimes de la guillotine en 1794.
Seul rescapé de la famille, le jeune Félicien Thomas, âgé de 29 ans, officié d’infanterie aurait été averti de l’arrivée des « Sans Culottes » et l’histoire dit qu’il aurait passé plusieurs semaines caché dans le grand cyprès près du mas. Il réussit à s’échapper, devenu fugitif, il s’engage au service du roi de Sardaigne. « Irréprochable, doux et honnête », il sera amnistié en 1801/1802. Il revient à Bélézy et épouse Phillipine de Merles de Beauchamps dont il aura de nombreux enfants. Il meurt à Carpentras et sa fortune, « qualifiée de moyenne », sera partagée entre sa femme et ses enfants. Bélézy est vendu.
De nombreux propriétaires
De 1850 à 1950 des propriétaires se succèdent à Bélézy qui devient un domaine agricole. « Fruits, ruchers, animaux de basse-cour » sont notés dans un bail, « pigeonnier, terres de labours, vignes, prés et oliviers » figurent dans un acte de vente en 1923.
Le Domaine de Bélézy connaîtra un épisode dramatique en 1935, une inondation avec plus d’un mètre cinquante de hauteur d’eau oblige les habitants à déménager, mais cette inondation a favorisé le dépôt d ‘une bonne couche de limon.
Le Domaine retrouve sa vocation agricole en 1941 et le propriétaire de l’époque, Georges Montel envisage la remise en état des bâtiments. Georges Montel est originaire de la région d’Annecy et en 1943 il abandonne la restauration du Domaine pour devenir chef de la milice de Vichy dans sa région d’origine.
C’est alors qu’un personnage haut en couleurs occupe les lieux. Un jeune artiste peintre, Pierre Deval, sans doute à l’insu du propriétaire, vague connaissance, arrive avec femme et enfants et vingt poules ! Cela lui permettra de survivre.
Mais une autre famille arrive, cette fois-ci amie des Montel, à Bélézy, pour échapper à des « positions prises un peu trop pétainistes » ! La cohabitation est délicate !
Après le débarquement de Provence en août 1944, Pierre Deval quitte Bélézy à bicyclette en emportant un tableau « Paysages de Printemps » qui représente le clocheton du pigeonnier. Femme, enfants et poules le rejoindront plus tard.
C’est grâce au débarquement en Provence que fut abandonné le projet des troupes allemandes de faire de Bélézy une résidence pour officiers.
En 1953, le domaine de Bélézy est vendu à un industriel Théophile Geoffroy, mais celui-ci décède l’année suivante.
En 1965, Francis Scheslstraete et sa femme Brigitte achètent le Domaine. C’est là que notre histoire commence !
Charte
Le naturisme est une manière de vivre en harmonie avec la nature caractérisée par une pratique de la nudité en commun qui a pour but de favoriser le respect de soi-même, le respect d’autrui et celui de l’environnement.
- 1 – La nudité, clé de voûte du naturisme, intégrée à sa définition même, telle qu’elle fut adoptée au congrès de la Fédération Naturiste Internationale de 1974 et officialisée depuis lors, est un choix de comportement à temps plein auquel s’engage tout usager.
- 2 – Vivre dans le domaine naturiste de Bélézy, c’est donc s’engager à la pratiquer et à la faire pratiquer par ceux qui dépendent de soi (famille, invités sous la responsabilité de l’adhérent ou du vacancier).
- 3 – C’est aussi rester à l’écoute des personnes qui peuvent avoir des appréhensions à la découverte du naturisme, mais aussi favoriser l’entraide, l’attention aux autres.
- 4 – Aucune restriction, autre que les conditions climatiques ou une impossibilité matérielle exceptionnelle et provisoire, ne doit être admise.
- 5 – Il va de soi que cette pratique constante de la nudité se double de toutes les retombées bénéfiques que l’on peut en attendre :
– respect de l’environnement pour préserver la nature, notamment en favorisant les économies d’énergie et d’eau, mais aussi rester vigilant au respect des mesures de prévention d’incendie et favoriser la propreté ;
– tranquillité et bien-être des vacanciers. - 6 – Ne tolérer dans le Centre aucune attitude de voyeurisme ou d’exhibitionnisme, susceptible de choquer les enfants ou les adultes (entre autres, percings sur les parties intimes).
- 7 – Il appartient au domaine d’accueil d’organiser cette pratique et de la faire respecter aidé dans cette perspective par le Club Naturiste de Bélézy-Provence (C.N.B.P.).
Tout groupe ou individu ne respectant pas ce mode de vie ou le règlement intérieur du domaine, devra quitter immédiatement les lieux.
Règlement intérieur
Le règlement intérieur est destiné à fixer les divers points non prévus par les statuts, notamment ceux qui ont trait à l’administration interne du Club, sans déroger aux principes fondamentaux des statuts.
Le règlement intérieur a été approuvé lors de l’Assemblée Générale de 2015.
